Plus de 113 000 nouveaux REEE ouverts au Canada

TORONTO, ONT – Les quatre principaux distributeurs de régimes enregistrés d’épargne-études collectifs au Canada ont attribué la somme impressionnante de 160 910 503 $ sous la forme de paiements d’aide aux études à plus de 58 000 étudiants et étudiantes du niveau postsecondaire, l’an dernier, partout au pays. Le montant total des paiements représente une augmentation de 5,3 % par rapport à la période correspondante de l’année précédente. Par ailleurs, plus de 113 000 nouveaux régimes d’épargne-études ont été souscrits durant la période allant du 1er novembre 2005 au 31 octobre 2006.

Ces chiffres ont été compilés par l’Association des distributeurs de régimes enregistrés d’épargne-étude du Canada (l’ADREEEC) dont font partie les quatre compagnies. Les quatre compagnies membres de l’Association sont : Consultants CST inc. , Fonds d’études pour les enfants inc. , Fonds d’éducation Héritage inc. et USC Régimes d’Épargne-Études inc.

« Nos chiffres continuent de croître et avec raison, » a déclaré Peter Lewis, président nouvellement élu de l’ADREEEC. « Les régimes d’épargne-études sont sur le marché au Canada depuis plus de 40 ans, mais ce n’est qu’au cours des 9 dernières années que les familles s’y sont intéressées d’une façon importante. Cela est dû en partie aux mesures incitatives supplémentaires proposées par le gouvernement fédéral et par un nombre grandissant de provinces. »

« Cela est dû en partie, également, au fait que toute une deuxième génération épargne désormais pour l’éducation de ses enfants – c’est-à-dire, la première génération de parents qui, enfants, ont bénéficié des REEE et qui, à leur tour, épargnent au nom de leurs propres enfants. »

Depuis quelques années, l’éducation postsecondaire est devenue une plus grande priorité pour les étudiants canadiens. Une étude réalisée en 2002 par Développement des ressources humaines Canada révélait que plus de 70 % de tous les nouveaux emplois créés au Canada nécessitaient une forme quelconque d’éducation postsecondaire. Pourtant, les études collégiales ou universitaires posent un défi sans cesse grandissant aux étudiants et à leurs parents constamment talonnés par le rythme de l’inflation.

Selon Statistique Canada, la somme moyenne nationale des droits et frais de scolarité seulement (à l’exclusion de la résidence et des frais de subsistance) s’élève à près de 4 400 $ au Canada, aujourd’hui. Les planificateurs financiers avertissent leurs clients que ces coûts peuvent atteindre 14 000 $ par année, si vous y ajoutez la résidence et les autres dépenses. À un taux d’augmentation de 5 %, ces droits et frais de scolarité ainsi que les frais de subsistance pourraient grimper à 120 000 $ pour un enfant né aujourd’hui et qui serait admis à un programme d’études universitaires de 4 ans, en 2024 !

Toutefois, investir dans un REEE est une des méthodes à la disposition des familles canadiennes moyennes pour faire des études postsecondaires une expérience plus accessible.

Les membres de l’ADREEEC offrent des régimes d’épargne-études collectifs – à l’intérieur desquels les cotisations d’une famille sont mises en commun avec celles des autres investisseurs. Les fonds ainsi réunis sont investis dans des titres porteurs d’intérêts sûrs et prudents, comme les obligations gouvernementales, les CPG et les Bons du Trésor.

Les familles peuvent également bénéficier de la Subvention canadienne pour l’épargne-études du gouvernement fédéral, laquelle peut atteindre jusqu’à 500 $ par année, en fonction du montant des cotisations faites par l’investisseur et de son revenu familial. Les familles à revenu faible et moyen, admissibles au Supplément de la prestation nationale pour enfants, peuvent également se prévaloir du Bon d’études canadien. Finalement, les provinces de l’Alberta et du Québec ont mis sur pied des programmes provinciaux pour aider les familles à épargner en prévision des études postsecondaires.

« Sans un REEE pour chacun de leurs enfants, de nombreuses familles canadiennes n’auraient pas les moyens financiers de les envoyer au collège ou à l’université – l’équation est aussi simple que cela » a déclaré Peter Lewis. « Mais chacun de nous à l’Association des distributeurs de REEE est ravi et satisfait de constater que de plus en plus de familles se tournent vers les régimes d’épargne-études comme élément essentiel de leur planification financière. »

« Nous ressentons également une immense fierté à l’égard des étudiants qui terminent leurs études et qui contribuent à la société canadienne, grâce à l’éducation postsecondaire qu’ils ont reçue. »