Les distributeurs de régimes d’épargne-études estiment que les améliorations aux REEE inciteront plus de familles à épargner en vue des études postsecondaires de leurs enfants
TORONTO, ON – Les changements proposés par le gouvernement du Canada aux REEE et à son populaire programme de Subvention canadienne pour l’épargne-études sont « un geste résolument positif en faveur des familles canadiennes. »
Tel est l’avis unanime exprimé par l’Association des distributeurs de régimes enregistrés d’épargne-études du Canada (l’ADREEEC), laquelle représente quatre des principaux fournisseurs de REEE au Canada. Les améliorations projetées sont inscrites dans le budget fédéral 2007 déposé le 19 mars dernier, à Ottawa.
« Nous accueillons les changements proposés avec beaucoup d’enthousiasme », a déclaré Peter Lewis, président nouvellement élu de l’ADREEEC. « Ces améliorations profiteront à toutes les familles canadiennes et les encourageront encore davantage à investir dans l’éducation collégiale ou universitaire de leurs enfants. C’est une bonne nouvelle pour tout le monde. »
« Nous tenons à féliciter le ministre des Finances, Jim Flaherty ainsi que ses conseillers et son personnel de reconnaître l’importance et la valeur d’offrir aux familles des mesures incitatives à l’épargne pour l’éducation postsecondaire. Nous croyons qu’ils sont la pierre angulaire d’une stratégie à long terme afin de faciliter l’accès aux études supérieures, et nous espérons que tous les partis politiques fédéraux se feront un devoir d’appuyer ces nouvelles dispositions. »
Parmi les points saillants du budget relatifs à l’éducation postsecondaire, il y a :
- L’abolition de la limite annuelle de 4 000$ de cotisations par régime au REEE et le relèvement du plafond des cotisations à vie au REEE (par enfant) de 42 000$ à 50000$.
- Le maximum annuel des cotisations admissibles à la Subvention canadienne pour l’épargne-études (la SCEE) de 20% serait porté de 2 000$ à 2 500$, ce qui aurait pour effet d’augmenter la SCEE maximale par bénéficiaire en 2007 de 400$ à 500$. La SCEE maximale serait portée de 800$ à 1 000$ pour toute année de cotisations, par bénéficiaire, s’il existe de l’espace subvention inutilisé des années précédentes pouvant être reporté.
- L’assouplissement des règles d’admissibilité afin d’accommoder les étudiants à temps partiel qualifiés qui ne suivent pas les 10 heures de cours par semaine exigées. Cette exigence serait ramenée à un minimum de 12 heures de cours par mois. En vertu de cet amendement, les étudiants âgés de 16 ans et plus pourraient recevoir jusqu’à 2 500$ en paiements de leur REEE pour chaque semestre de 13 semaines d’études à temps partiel.
- Le budget 2007 propose d’offrir aux parents un nouveau crédit d’impôt pour enfant non remboursable d’un montant de 2 000$ (indexé) pour chaque enfant âgé de moins de 18 ans à la fin d’une année d’imposition. Ce nouveau crédit d’impôt entrerait en vigueur en 2007 et se traduirait par une réduction d’impôt des particuliers pouvant atteindre 310$ par enfant. Nous croyons que les familles utiliseront une partie de ces nouveaux fonds disponibles pour ouvrir un REEE en prévision des études postsecondaires de leurs enfants.
« Depuis quelques années, la fréquentation du collège ou de l’université est devenue une question d’importance capitale pour les étudiants canadiens », a déclaré Peter Lewis. « Une étude récente du gouvernement fédéral a démontré que plus de 70 % de tous les nouveaux emplois créés au Canada exigent désormais une formation postsecondaire. Mais sans une épargne systématique à long terme – avec l’apport des subventions du gouvernement pour augmenter cette épargne – les coûts de l’éducation postsecondaire peuvent devenir un obstacle insurmontable pour de nombreux étudiants et leurs parents. »
Selon Statistique Canada, la somme moyenne nationale des droits et frais de scolarité seulement (à l’exclusion de la résidence et autres frais de subsistance) s’élève à près de 4 400 $ au Canada, aujourd’hui. Ces coûts peuvent dépasser 14 000 $ par année, si vous y ajoutez la résidence et les autres dépenses. Avec un taux d’augmentation de 5 %, les droits et les frais de scolarité ainsi que les frais de subsistance pourraient grimper à 120 000 $ pour un enfant né aujourd’hui et qui serait admis à un programme d’études universitaires de 4 ans, en 2024.
« Les améliorations projetées dans le budget fédéral 2007 – surtout celles visant à augmenter la limite des cotisations à vie – tiennent heureusement compte de ces défis qui nous attendent », a souligné Peter Lewis. « Mais, malgré leur évidente satisfaction, les membres de notre association continueront de faire pression sur les gouvernements provinciaux et le gouvernement fédéral pour qu’ils bonifient les programmes existants et en créent de nouveaux afin de permettre à plus d’étudiants d’apprendre, de se tailler une place et contribuer ainsi à construire un meilleur pays.