Des familles à plus faible revenu encouragées à épargner pour les études postsecondaires de leurs enfants

TORONTO, ONTARIO – Grâce au programme du Bon d’études canadien (BEC) du gouvernement fédéral, des familles canadiennes à faible revenu plus nombreuses que jamais épargnent de l’argent pour assurer à leurs enfants une éducation collégiale ou universitaire. De loin, la plus grande part de ces familles ont pu accéder aux subventions du BEC, car elles avaient souscrit à un régime enregistré d’épargne-études auprès d’un distributeur de plans de bourses d’études. La plupart de ces distributeurs sont membres de l’Association des distributeurs de REEE du Canada (ADREEEC).

D’après les nouveaux chiffres publiés par Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) en 2011, 268 300 enfants ont pu profiter de 79,02 millions de dollars en versements du Bon d’études canadien. Ce nombre comprend 93 984 enfants qui ont bénéficié du BEC pour la première fois, et par rapport à 2010, représente une augmentation de 15,8 % des nouveaux bénéficiaires.

« Nos membres sont très fiers du fait que nous faisons des efforts supplémentaires pour faire prendre conscience aux familles canadiennes à plus faible revenu de l’existence du BEC, ainsi que de la Subvention canadienne pour l’épargne-études qui touche toutes les familles », affirme Peter Lewis, président de l’ADREEEC. « Cependant, il y a encore des centaines de milliers de familles qui pourraient profiter du BEC, et il est dommage qu’elles n’en aient pas encore profité. Le BEC est un incitatif formidable pour ceux qui n’auraient peut-être jamais envisagé autrement d’effectuer des études postsecondaires ou les auraient considérées comme inabordables. »

Le Bon d’études canadien a été présenté par le gouvernement du Canada en 2005. Sous réserve d’en faire la demande, le Bon est attribué aux enfants des familles admissibles au Supplément de la prestation nationale pour enfants (SPNE) qui ont ouvert un compte de REEE. Le BEC ne nécessite pas que les parents aient fait des cotisations, et est directement déposé sur le REEE de l’enfant. Précisément, un BEC initial de 500 $ est attribué aux enfants nés après le 31 décembre 2003 auquel s’ajoutent 100 $ supplémentaires par an jusqu’à l’âge de 15 ans, et ce, jusqu’à concurrence de 2000 $.

Depuis la création du programme, 386 925 enfants ont reçu une subvention du Bon d’études canadien. 371 137 d’entre eux (95,9 %) possédaient également au moins une cotisation sur leur REEE, pour un total de 1,2 milliard de dollars en épargne supplémentaire.

« Cela signifie que ces familles ont commencé à ajouter leur propre fonds à l’argent reçu de la part du gouvernement », précise M. Lewis. « Il s’agit de familles ayant des revenus très restreints, le fait de placer leur argent personnel dans un REEE signifie donc qu’elles souhaitent réellement que leurs enfants participent à des études supérieures, et bénéficient par conséquent d’opportunités de carrière plus importantes.

L’une des manières par lesquelles nos sociétés membres participent à ce processus est de faire prendre conscience aux familles de l’existence des REEE et des programmes gouvernementaux qui leur conviennent, grâce à nos efforts de vente et de marketing. »

Le dernier Rapport statistique annuel de RHDCC précisait que les fournisseurs de régimes d’épargne-études collectifs ont totalisé 37,9 % des paiements versés aux familles admissibles au BEC en 2011, soit plus que la totalité des autres types de fournisseurs. Les régimes collectifs commercialisés par les compagnies membres de l’ADREEEC représentaient tout juste un peu moins de 30 % du total des actifs en REEE au Canada s’élevant à plus de 31 milliards de dollars. Depuis plus de cinquante ans et l’introduction des régimes collectifs auprès du public canadien, un total de 3,78 milliards de dollars a été distribué en Paiements d’aide aux études par les membres de l’ADREEEC à environ deux millions d’étudiants canadiens.

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À propos de l’ADREEEC

L’Association des distributeurs de REEE du Canada représente cinq des plus importants fournisseurs de régimes d’épargne-études collectifs. Les régimes collectifs sont différents des REEE individuels, du fait que les cotisations sont faites par les souscripteurs d’après des barèmes d’épargne convenus. L’argent cotisé est intégré à un fonds commun avec les fonds des autres souscripteurs, il est investi et s’accroit avec le temps, il est ensuite remboursé sous la forme de paiements d’aide aux études lorsque le bénéficiaire s’inscrit au collège ou à l’université. Plus de 9 milliards de dollars sont actuellement investis dans des régimes d’épargne-études collectifs gérés par les membres de l’ADREEEC.

Pour de plus amples informations :
James Deeks
Directeur exécutif
Association des distributeurs de REEE du Canada
416 689-8421
info@respdac.com